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28/11/2021

Tarzanide n° 530

 

Par Monts et par Vaux

 

 

Hier, hier samedi, rien qu’un petit aller-retour entre Mont … et le village de Vaux. Un salon de vieux papiers imprimés. Pas vraiment achalandé mais, bon ! Ça nous a fait, ma femme et moi, encore une occasion de porter un masque en public. Parait qu’il nous aide à nous protéger contre un virus que je préfère dénoncer comme chinois. Chinois communiste bien sûr.

 

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J’ai qu’en même dégotté trois petits PIC ET NIC datés de février 1944. Chacun de huit pages, dont quatre en couleurs. L’intérêt de ce petit achat réside dans la présence de Chott réalisant ses premières bandes dessinées sans prévoir, je suppose, qu’il allait bientôt être le cocréateur d’un des personnages masqués les plus fameux de la BD française : FANTAX.

 

A l’intérieur de ce Pic et Nic un épisode Tristan et Iseult dont les dessins sont vaguement copiés sur ceux de PRINCE VAILLANT réussis par l’américain Harold Foster. Comme presque tous les journaux BD édités pendant la période péténienne où dominait l’occupation allemande, aucun texte, aucun dialogue n’est enfermé dans des bulles. La suppression des phylactères ou ballons ou encore patates était une constante dans la bande dessinée dépendante du Régime de Vichy.

 

Combien de numéros de Pic et Nic furent ils édités ? Je vous laisse la curiosité de trouver la réponse dans votre BDM ou encore sur l’écran de votre ordinateur.

 

- L’outil des imbéciles !

 

C’est ainsi qu’au tout début des années 2000 un des libraires du quartier Saint Pierre montluçonnais dénigrait l’engin informatisé. Le philosophe à la retraite a t’il changé d’avis depuis ?

 

Ah ! J’ai failli ne pas pouvoir entrer dans ce marché de paperasse et bibelots : j’avais oublié mon code QR.

 

Est ce pour me consoler de cet obstacle momentané que mon épouse m'a fait cadeau d’une boîte d’allumettes décorée d'une effigie à laquelle je ne m’attendais pas ? Voyez ci dessous. 

 

Et vous trouvez ça amusant peut-être ?

 

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Doc Jivaro

 

23/11/2021

Tarzanide n° 529

 

PIM PAM POUM

pacifient la Guadeloupe

 

 

On sait, et le monde entier doit savoir, que les aventurlures comiques de PIM, de PAM et de POUM connurent leur finale sur une île, peut-être même sur un simple îlot, îlot paradisiaque pourrait-on dire. Paradisiaque puisque de vacances perpétuelles : l’école n’existe pas. Ce qui permet à PAM et POUM de commettre des farces tout à fait différentes de celles communes à presque tous les autres gamins de la bande dessinée. Des farces dont l’école n’est ni le décor ni la cause.

 

Heureusement pour PAM PIM et POUM leur île n’est pas la Guadeloupe. Cette Guadeloupe actuellement, une fois encore, pillée et incendiée conformément à des revendications traditionnelles venues d’émeutiers socialo-communistes.

 

Signalons en passant que Tante PIM, en réalité Maman PIM, semble elle-même n’avoir pas beaucoup fréquenté l’école, ce qui pourrait expliquer qu’elle réussisse si bien la cuisson des tartes aux fruits sans avoir à s’encombrer d’un bac + 5.

 

BD-Cap'tain-Louf,-1950,-couv.jpg

 

Diversement publiée en France cette BD américaine changea souvent de titre. Parfois Capitaine Cocorico, d’autres fois Capitaine Fouchtroff ; mais je ne vais pas tenter de vous les citer tous car leur nombre fit souvent négliger leur enseigne d’origine : The Katzenjammer Kids. Ici, il s’agit de l’édition fournie par Pierre Mouchot sous le bandeau Cap’taine Louff. Je ne me lasse jamais de rappeler que Pierre Mouchot dit Chott, patriote français contre le nazisme, fut persécuté en tant qu’éditeur par des responsables d’éditions catholiques et communistes.

 

BD-Cap'tain-Louf,-1950,-pg.jpg

 

L’album présenté ici est un rescapé en fort mauvais état de conservation. Il n’appartenait pas à mon enfance et j’ignore d’où il me vient. Il est complet mais certaines de ses pages ont été pauvrement coloriées à l’aide de deux crayons de couleurs. L’un rouge, l’autre bleu. Le copyright daté de 1948 ne cache pas que la version française est de 1950.

 

Doc Jivaro

 

21/11/2021

Tarzanide n° 528

 

Rama Yade sauvée par Tarzan

 

 

Flash Gordon, BD célèbre autant qu’américaine fut créée par Alex Raymond et transcrite en sérials cinématographiques dès 1936, avec pour personnage central le jeune énergique Buster Crabbe … Votre chaîne TV championne des nanars et de quelques vieux chefs-d’œuvre : Movie Channel chaque dimanche autour de dix heures, vient de nous en servir quelques rations poudrées de naphtaline.

 

J’allais pour bavarder de ce sujet quand les propos infects tenus par une Rama Yade, ne m’ont pas fait changer d’épaule mon fusil mais changer ma cible. Alors comme ça, Rama Yade, tu racontes ne peut pas pouvoir passer devant une statue représentant notre ancien ministre Colbert, sans trembler de dégoût ?

 

BD-Tarzaan-20-01-1951.jpg

 

 

Les images accompagnées de textes dans les illustrés de mon enfance résumaient parfois des vérités historiques qu’a présent la vulgarité mensongère de l’agitation Woke s’efforce de cacher aux jeunes générations d’aujourd’hui. Pour que les gamins et les gamines « visages pâles et peau blanche » s’ auto dévaluent en présence du reflet d’eux-mêmes dans le miroir de leur salle de bains. La graphie ci-dessus est signée de Bob Lubbers, lequel nous gratifia du TARZAN le plus souriant, le plus sympathique de toute l’histoire de la bande dessinée. Mais ici, la censure exigée par la Loi de 1949 a encore frappé : l’arc tendu d’une flèche est gommé, rendu invisible. Comme vous les voyez des jeunes-filles noires sont condamnées esclaves, vouées prochainement aux caprices érotiques de tel ou tel sultan. Et regardez mieux : l’une d’entre elles ne ressemble t’elle pas à Rama Yade ? J’espère que non.

 

Le plus rigolo dans tout ça (si j’ose dire) c’est que le boxeur Cassius Clay se convertit à l’islam et prit le nom de Mohammed Ali en croyant participer à la libération des noirs américains alors que l’islam pratiqua pendant au moins treize siècles l’esclavage à l’encontre des peuples africains.

 

Et que ce sont les foutus méchants chrétiens de race blanche qui abolirent mondialement l’esclavage.

 

Doc Jivaro

 

15/11/2021

Tarzanide n° 527

 

FREDERIK DE KLERK

 

 

Personne n’en a parlé – ou si peu. Mais pendant la semaine précédente, un homme est mort, un homme de race blanche : Frédérik de Klerk. C’était en Afrique du Sud. Les socialo-cocos firent beaucoup de battage lors du trépas d’un Mandela communiste de nature noire. Mais pour un blanc, silence. Vous avez confirmation sur certaines des plaques de vos rues : on y signale le stalinien Mandela, alors que la paix dans le bout du bout des terres australes nous vient de deux politiciens.

 

 

Mais toujours, seul le nom de Mandela imposé par la gauche politicienne figure comme nom d’une des rues en France. Ne serait ce pas un choix raciste anti-blanc tout lâchement toléré par un pays de blancs ? imaginez la tronche du camarade CGT Martinez dans Montreuil-la-malienne s’il devait lire la plaque de rue suivante :

 

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Écolier, j’appris à l’insu de mes instituteurs qu’une population venue d’Europe avait survécu en Afrique du Sud malgré l’hostilité de peuples africains massacreurs de tribus Bochimans et de vénus Hottentotes … L’histoire de la BD s’est parfois servie de l’épopée des familles de Boers, dont celle des Vanboëren en lutte pour leur survie autant contre des guerriers noirs que contre des guerriers anglais parmi lesquels Winston Churchill.

 

BD-Tarzan-épopée-Boers.jpg

 

 

Quelques unes des images d’une BD américaine datée de 1938 mais aménagée pour être publiée chez Hachette en 1950. Toutefois les ancêtres roitelets de Mandela n’apparaissent pas, ici, dans leur rôle historique.

 

Doc Jivaro

 

12/11/2021

Tarzanide n° 526

 

Augustin Trébuchon

 

Ce 11 novembre de l’année 2021, Marc Menant nous a remis en mémoire l’identité du dernier tué français de la Guerre 1914-1918 : Augustin Trébuchon. J’avoue pour ma part n’avoir jamais entendu parler de cet homme mort dit-on 11 minutes avant l’Armistice enfin signé entre notre pays et l’Allemagne.

 

Cette information vieille de plus d’un siècle m’a rappelé le début d’une Bédé que je lisais dans le magazine TARZAN pendant l’année 1953. C’était dans le numéro 15 de la troisième série du titre fameux, titre tant redouté par les catholiques et les communistes qu’ils avaient fait voter contre Lui la loi scélérate datée de Juillet 1949.

 

DUCK HURRICANE remplaçait Buffalo Bill sur les deux grandes pages centrales éditées par Del Ducca et dessinées par Cossio.

 

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La guerre fratricide américaine entre patriotes du sud et envahisseurs du Nord va se terminer. On est en 1865 et les belligérants attendent impatients que la sonnerie au clairon annonce l’Armistice. Soudain un gradé de l’armée du Sud se lance au galop pour une bravade ultime.

 

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Ce jeune cavalier est abattu d’un coup de fusil, le dernier d’une guerre de Sécession à la suite de laquelle les nordistes persécuteront les États du Sud pour servir la cause d'hommes noirs souvent achetés légalement aux esclavagistes musulmans en Afrique.

 

C’est ainsi qu’apparut dans l’une des BD de mon enfance l’instant dernier d’un combattant du Général Lee, quelques minutes avant un armistice. Toutefois cet homme ne s’appelait pas Augustin Trébuchon mais Tony Trapper, personnage fictif supposons-nous.

 

Doc Jivaro

 

04/11/2021

Tarzanide n° 525

 

LES DALTON (s)

 

 

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Bien allongés, bien refroidis.

 

Nos ancêtres du Far West fondateurs de l’Amérique savaient comment se débarrasser d’emmerdeurs patentés. Aujourd’hui encore, chez nous, tout le monde sait encore s’en débarrasser. Seulement voilà : les bonnes mœurs d’un pays vous recommandent de bien garder en vie tous ceux qui préparent votre assassinat. Signé : Badinter.

 

Mon premier contact, j’ose dire, avec les quatre frères Dalton, date de mon adolescence. C’est le fils du boulanger du quartier qui me fit connaître le dessinateur Morris par lequel j’allais entrer dans les BD publiées par l’hebdomadaire Spirou. Etions-nous en 1954 ou 1955 ? j’ai la flemme de chercher dans mes collections. Guy, plus jeune que moi, avait une sœur légèrement plus âgée. Anne-Marie pour le prénom, Ma-Mie pour le surnom : On pétrit le pétrin, ou on ne le pétrit pas.

 

- Tu sais, ma sœur, maintenant, elle veut porter des bas. Mais il lui en faut une paire chaque semaine. Je l’ai vue qui en déchirait un avec le doigt pour s’en faire acheter une paire neuve. Et tu sais, elle me tourne le dos quand elle les attache sous sa jupe.

 

C'était bien un commentaire qui tombait à pic pour éveiller ma première année de grand garçon.

 

Avec Lucky Luke l’apparition des Dalton accentua la présence de Morris dans le monde des bandes dessinées. D’autant qu’avec l’aide de Goscinny les scénarios gagnèrent en cohésion en même temps que les références historiques se faisaient plus nombreuses. Et que le journal Spirou amplifiait sa réputation auprès d’un lectorat plus âgé. Je me souviens que dans le restaurant universitaire de la rue Mabillon, ma compagne et moi n’étions pas du tout les seuls à lire Spirou au-dessus de notre plateau en métal dans les compartiments duquel nous étaient distribuées des portions alimentaires.

 

 

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T’aujourd’hui, dans Lyon, un groupe de rap délinquant s’amuse à zigzaguer dans des rues piétonnes sans être vigoureusement et légalement interrompu par la force publique. Ce groupe se fait appeler LES DALTONS. L’un des quatre motards du rodéo sauvage, pourtant stoppé, vient d’être immédiatement remis en liberté. Les héritiers délinquants des « Nique Ta Mère » N.T.M deviennent de plus en plus les maîtres de l’espace public dans une France amoindrie par sa « démocrassie » Droits de l’homme. C’est à dire Droits du délinquant, Droits du gangster et Droits du terroriste.

 

Mon avis la-dessus est que les Droits de chaque individu ne doivent exister qu’en fonction des devoirs d’abord accomplis.

 

Doc Jivaro